top of page

Ironman Emilia Romagna 2017

Après presque 1 mois de l'Ironman, je suis fatigué physiologiquement même si j'ai repris l'entrainement doucement et terminé la coupe de France de triathlon et duathlon une semaine après avec Endurance 72 triathlon.

Voici mon résumé de l'Ironman 140.6 Italy :

You are an Ironman !

C’est les derniers mots que j’ai entendu, ces mots que j’ai tant attendu presque 11h ou pour être exact 10 heures 44 et 7 secondes.

IRONMAN, le premier d’une longue liste ?

Un triathlon distance Ironman ça se prépare, lors de la préparation on passe par des moments d’hésitation, des moments de doutes bien profond, ou lorsque tu fini une sortie à pied de 2h30 à pied complètement cramé tu pense au 180km vélo que tu auras fais avant... Ou à l’inverse quand tu fais « que » 140km vélo et que tu finis usé et que tu t’imagine courant un marathon après.

Journée ensoleillée à priori, et oui un départ à 7h45 (très tard pour un XXL) permet de savoir quel temps il va faire et donc quel vêtement on va prendre sur le vélo et en l’occurrence ben pas grand-chose.

Une fois la combinaison enfilé (eau annoncé à 18 degrés dans une mer d’huile) il faut choisir le bon sas en fonction du temps, moins d’une heure, entre 1h et 1h10 etc.… Et la on rentre dans un autre monde, on est sonné comme quand on est resté un peu trop longtemps à côté d’une baffe au volume sonore élevé.

Et la c’est une ambiance de feu avec des musiques qui font vibrer à fond dans les oreilles, la concentration prend largement le dessus sur le trac ou le stress, il faut apprécier et putain je kiff ce moment bordel !

La montre est prête et au rythme de nos battements de cœur, la musique ralenti, boom boom, boom boom, boom boom et PAN !! C’est partit le départ est donné mais doucement très doucement ou trop doucement… la raison, une idée ingénieuse de la marque IRONMAN, en rolling start (5 par 5 toutes les 5 secondes)

Les sensations sont bonnes, je n’ai pas appuyé ma préparation sur la natation car je savais que ça se passerai bien, l’objectif moins d’une heure c’est tout. Après une australienne, 3,8km de natation et des bancs de méduses microscopiques qui de leur chapeau gluant chatouille les doigts (pensé à ce que j’entraine, je n’étais pas en longé l’eau mais en longé méduses ;) )

Je termine cette partie en 53min et l’envie et la motivation sont intact, on y va allez !

Après c’est le périple de la transition, en triathlon on considère qu’il y a non pas 3 disciplines mais bien 5 ! La transition est une véritable discipline a part entière et bien que nous soyons sur Ironman il faut la plier en 2/2 mais pas en faisant n’importe quoi.

Après une longue partie pédestre sur la plage jusqu’à l’entrée du parc il faut prendre sac BIB 830 ! Et aller ensuite dans la bonne tente (MAN) pour prendre ses affaires, mettre son casque et son dossard et ranger sa combinaison néoprène, et la c’est très drôle, pleins de mecs qui gueulaient et tous français, j’essaie de leur répondre dans cette course folle, je les entends dire : « Putain y’en a pas un qui parle français ici bordel », j’avais envie de répondre « ben t’es en Italie » mais j’ai répondu « si moi ! » « C’est ou les sacs après ? » « Dans le sas à la sortie de la tente » « Ah merci mec ».

Je dépose donc ce fameux sac, et je file vers mon vélo enfin filer, c’est long plus long que le parc de la baule c’est dire !