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Photo du rédacteurAxel De poorter

MARATHON DU MEDOC 2024, FRANCE

Dernière mise à jour : 14 sept.

"Un marathon c'est long, il y a la préparation, le marathon et la récupération"

🌍 Après La Rochelle, Lausanne (meneur), Amsterdam, Paris, Valence : Je prends le départ de mon 6ème marathon et pour la première fois dans le médoc sur le très connu marathon “de la dégustation”. 🍷


Et, disons qu’il ne s’est pas vraiment passé comme prévu…


Revenons quelques mois auparavant, quand William Marsal m’appelle, un coureur du département connu pour ses performances et pour son invention ingénieuse “La marsalette” un engin sur roue permettant de pousser ou tracter une personne -par exemple sa fille Camille atteint d’un handicap- lors de course à pied.


J’accepte donc l’offre de William qui me convint en me disant que l’on sera logé par une super famille qui habite dans le Médoc et que leur idée c’est de faire un podium par équipe.


Inscription faite, nous prenons contact avec la famille “JUSTE” à fond dans le projet, nous sommes en février, le marathon parait loin mais déjà je suis excité à l’idée de participer à l’un des marathons français les plus connus.


Arrive juillet, la prépa doit commencer, je me trouve à ce moment en Norvège ou je fais le tour pour visiter en voiture. Ma saison a été longue et éprouvante et la fatigue se fait sentir mais en bon "coach" je lance la préparation.


Alors je cours mais sans pression, je visite les villes de Bergen, Oslo et Copenhague en courant, parcourant des villes inconnus à la recherche de kilomètres, et c'est ainsi que je termine quelques sorties longues.


27 juillet : De retour du pérople, le marathon est dans 7 semaines, je monte crescendo en pression avec des semaines de plus en plus volumique et qualitative. Les séances passent plutôt bien, il faut dire aussi que l’allure visé est moins dur que lors de mon dernier marathon (3’28 au kilo) contre sur celui-ci 3’45 (environ 16km/h)


05 août : Je me rends aux Jeux Olympiques de Paris 2024 pour voir le relais mixte de triathlon, un réveil tôt et une journée à piétiner je savais qu’il ne fallait pas forcé, surtout après les 55km du week-end. Mais en retournant au métro direction Le Mans ma cheville se tord en descendant d’un pont. Je ne m'inquiète pas et nous voila ainsi dans le métro. 45' plus tard, surprise, en n'en sortant pour aller récupérer le train à la gare, ma cheville reste bloquée et douloureuse, impossible de marcher normalement et encore moins de courir...


Résultat : Entorse bégigne… à M-1…Et mes kinés sont en vacances…

Alors on se débrouille par soi-même, massage, strap, mobilisation douce, l’objectif est simple il faut que la cheville soit en état le plus vite possible.


07 et 08 août : J+2, les douleurs se font rare, je n’ai plus mal en marchant alors c'est partit pour un run à J+3. Essai concluant et heureusement car.. je participe au 10km de Soustons le 08 août au soir ! Le 10km se passe bien pour ma cheville même si je sens que je suis hors de forme ! 11ème en 33’24 dans des allures que je n’avais pas tenu depuis un moment aussi longtemps, ça fait plaisir ! 🏃🏻‍♂️

La préparation continue sur Le Mans j’habitue mon corps à mon allure et décide même de courir un peu plus vite 3’40 au kilo, les séances se passent bien.

J'ai sûrement omis de dire que cette préparation ne se fait pas qu’en course à pied, j’ai également un objectif en triathlon à la rentrée, les Europes de triathlon le 21 septembre suivi du triathlon de la Baule le 29 septembre. Alors je nage et roule 1 jour sur 2.


J-1, le temps de faire la route pour se rendre à Lamarque dans le médoc ou nous seront accueillis par la famille JUSTE (voir plus bas).






La table est prête pour le repas du soir et les dossards sont récupérés. Notre super maillot floqué est également prêt et les déguisements n'ont plus qu'à être porté.


Dossard 7704 (retenez bien ce numéro)







JOUR J : Un bon repas et une bonne nuit nous amène le jour de la course, je n'ai pas de pression au départ de la course mais je sais au fond de moi que ça risque d'être long vu le peu de densité au départ. Sauf qu'avant le départ le ventre ne va pas au top, un petit coup de froid serai sûrement la cause de ce maux, que je décide d'ignorer pour passer une bonne course.

KM1 : Les jambes répondent bien, je prends la tête de la course avec une quinzaine d'autres gars dont le tenant en titre Freddy Guimard. 🚀

KM5 : les allures sont rapides, les deux premiers se sont détachés, je suis 15m derrière un groupe de dix coureurs dont fait partie mon équipier Mathieu Garreau, en me retournant je ne vois pas un chat à l'horizon malgré une plaine dégagée. Je sais alors que non seulement il va falloir combler le trou mais qu'en plus il va falloir éviter de craquer trop tôt sinon ce sera long très long. 🏃🏻‍♂️


KM15 : les jambes me lâchent, j'ai une envie d'uriner très forte et le groupe s'éloigne brutalement de moi dans une légère montée après un virage dans les graviers ou j'ai perd en rendement. Les mètres se creusent malgré le fait d'être conscient qu'il faut absolument éviter ce genre de situation.

km21,1 : Analysez plutôt cette foulée qui commence à se faire lourd, passage en 1h17'30, ça fait déjà 6km que je suis tout seul, un petit coucou au boss Yohan Juste qui m'encourage et à ma chérie placé un peu plus loin.



KM30, Après 15km tout seul, j'ai toujours mal au ventre et l'énergie diminue de km en km, le parcours n'arrange rien, tout comme le vent d'ailleurs ! 🧱


KM35, mon souffle se coupe, je suis contrait de marcher dans ce qui semble pourtant être la dernière difficulté du parcours, de la boue, il faut faire attention ou on met les pieds puis nous redescendons vers une route goudronnée et je le sais il restera 5km de ligne droite avant l'arrivée.


KM40 : les retardataires me doublent à la pelle, j'ai l'impression d'être débutant à courir contre le vent, les kilomètres passent terriblement lentement 4'30 soit presque mon allure footing et pourtant je suis à fond.

KM42 : et alors que tu penses comme moi que c'est l'arrivée il reste en fait 900m et à 4'30 ça parait toujours plus long, immense respect d'ailleurs à ceux et celles qui court à ces allures et plus lentement, c'est vous les véritables champions. Vous êtes surement plus endurant que moi et très fort mentalement pour tenir pendant aussi longtemps.


KM42,9 : la ligne d'arrivée, j'ai terminé, le supplice est fini, 20ème d'une course folle et bien au dessus de mes forces.


César est vaincu mais pas abattu, car il reste des batailles à mener et qu'elles seront belles c'est sur. 🚀


Un grand merci à la famille JUSTE, car c'était JUSTE super cette ambiance tout au long du week-end et même après la course, malgré ma désillusion. L'humanité à de beaux jours devant elle avec des gens comme vous. Merci aux coureur de la team et bravo à Mathieu 11ème de la course et à tous l'équipe grâce à qui on termine 3ème !

🥉🏃🏻‍♂️🍿🌍🧱⏰️🚀

⏱️2h49'57 avec une Pop corn : 🍿

➡️1er semi en 1h17'30 et 2ème 🧱 en 1h31'30 pour presque 43km

⏱️3'57 de moyenne

🥉3ème par équipe

🏅20ème sur 8500

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